À un mois de la COP 28, vent favorable pour les renouvelables

Fin 2023, année record, 500 gigawatts de capacité de production d’énergies propres seront sortis de terre. Les financements des renouvelables ont augmenté de 40 % depuis 2020. Aujourd’hui, pour chaque dollar dépensé sur les énergies fossiles, 1,8 dollar est investi sur les renouvelables. Enfin, un milliard de dollars est investi chaque jour dans le déploiement de panneaux solaires dans le monde.

 Grâce au développement des énergies bas carbone, la demande de pétrole et de gaz devrait atteindre son pic en 2030 et rester proche de ce niveau jusqu’en 2050. Jusqu’ici, pour le gaz naturel, ce pic était plutôt attendu autour de 2035, voire plus tard. Ainsi, la part des énergies fossiles dans le mix énergétique mondial, bloqué à 80 % depuis des années, pourrait baisser à 73 % à l’horizon 2030.

Mais si le panorama est jugé encourageant, la demande en énergies fossiles devrait rester trop élevée pour respecter les objectifs les plus ambitieux de limitation du réchauffement planétaire. C’est ce qu’affirme l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) dans son rapport annuel intitulé « World Energy Outlook 2023 » publié mardi 24 octobre, à un mois de la COP 28.

Elle recommande donc un triplement des capacités de renouvelables à l’échelle mondiale dans les sept ans, un doublement du rythme des mesures d’efficacité énergétique et une baisse de 25 % de la demande en énergies fossiles.