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Alors que le coût de la transition de l’économie française vers la décarbonation est connu – plus de 50 milliards d’euros – celui de l’adaptation du pays au changement climatique ne l’était pas. Les dégâts engendrés par les violents orages qui ont traversé la France cette semaine sont venus rappeler l’importance de l’enjeu. L’Institute for Climate Economics, issu de la Caisse des dépôts et de l’Agence française de développement, vient d’estimer que l’adaptation nécessitera au moins 2,3 milliards de financements supplémentaires par an.
L’institut a dressé une liste de 18 mesures susceptibles d’être prises dès aujourd’hui afin d’anticiper les effets négatifs du changement climatique et prévenir ou minimiser les dommages. Elles sont déclinées en trois grands chapitres : l’animation et le pilotage des politiques d’adaptation, le renforcement des services contribuant à cette adaptation et le financement des projets déjà mûrs. Parmi les enveloppes les plus importantes, celles consacrées à l’extension des bonnes pratiques d’adaptation en ville (500 millions par an) et aux surcoût engendrés par les constructions durables (500 millions également).
La transformation des territoires littoraux, qui pourrait passer par des déplacements d’actifs et d’infrastructures, ainsi que la modernisation des réseaux de transport, se chiffreront également, à terme, en dizaines de milliards.
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