Avant la COP 30, les sombres scénarios de la transition climatique

Alors que les dirigeants internationaux arrivent à Belem, au Brésil, pour la COP30, le bilan est tombé. Les engagements pris par les pays conduisent le monde vers un réchauffement de 2,5 °C, très au-delà de ce que préconisait l’accord de Paris (1,5 °C), selon les calculs de l’ONU Environnement (PNUE).

Dans la septième édition de son rapport sur l’évolution du système énergétique mondial, parue cette semaine, TotalEnergies ne dit pas autre chose. Le pétrolier décrit trois scénarios. Le seul qui permettrait de contenir le réchauffement climatique à moins de 2 degrés en 2100 semble actuellement « hors de portée » estime-t-il. Cela supposerait une énorme coordination au niveau mondial, rendue peu probable par le contexte de fracturation géopolitique.

Les trois scénarios possibles ont été nommés « Trends », basé sur la trajectoire actuelle de réduction des émissions, « Momentum », qui suppose des actions plus volontaristes et « Rupture », le plus radical. Trends conduit à une augmentation de la température estimée entre +2,6 et 2,8 degrés d’ici à 2100.

Toujours dans ce scénario, le pic de la demande de pétrole n’interviendrait pas avant la décennie 2040. Un recul, alors que ce pic était attendu, l’an dernier, plutôt autour de 2035.