Deux réunions internationales, aux retombées importantes pour l’avenir du climat, se sont déroulées presque en parallèle cette semaine. Les dirigeants des pays du G7 ont participé du 26 au 28 juin à un sommet en Allemagne. Le lendemain, les ministres de l’environnement des 27 pays de l’Union européenne ont arrêté leur position sur une série de textes devant permettre à l’UE de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici à 2030. Mais si l’accord des 27 a été salué comme une avancée historique, il n’en va pas de même des décisions du G7.
Tandis que les ministres européens ont posé des exigences en matière d’essor des énergies renouvelables, le G7 est revenu sur ses engagements à ne plus investir dans les énergies fossiles, le financement du secteur étant considéré comme “acceptable en tant que réponse brève à la catastrophe actuelle”.
Le G7 a également renoncé à l’objectif commun visant à ce qu’un véhicule sur deux soit “zéro émission” en 2030. Les 27, en revanche, sont allés dans le même sens que le Parlement il y a quelques jours en se prononçant pour l’interdiction des véhicules à moteur thermique en 2035 dans l’UE.