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Cyclones : dégâts locaux, effets mondiaux

  • Auteur : Decade for Change
  • lundi 21 octobre 2024

En 2022, la ville d’Asheville, en Caroline du Nord, avait été désignée dans les médias américains comme l’un des dix “havres climatiques” du pays, à l’abri des conséquences du dérèglement. Fin septembre, elle a été la plus touchée de l’État par le cyclone Hélène. Et quinze jours plus tard, Milton est venu semer encore davantage le chaos, rappelant que personne n’est à l’abri des catastrophes climatiques.

Personne, ni aucun secteur économique. Les conséquences en cascade incitent les spécialistes à parler d’effet cocktail davantage que d’effet papillon. Les inondations en Caroline du Nord menacent ainsi de bloquer la mine de quartz de Spruce Pine. Une mine cruciale représentant 80 % de la production mondiale de quartz de très haute pureté. Les usines attenantes ont été arrêtées, ce qui pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement du monde de la tech et des énergies renouvelables.

Dans un rapport publié en 2021, l’agence de notation Moody’s estimait qu’entre 20 et 25 % des entreprises du secteur minier étaient exposées à un risque critique lié aux inondations, et près de 15 % à un risque physique lié aux ouragans ou aux typhons. Avec des conséquences dépassant largement leurs emplacements géographiques.

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