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Dans le BTP, il pourra faire trop chaud pour travailler

  • Auteur : Decade for Change
  • lundi 15 juillet 2024

Pour les ouvriers du bâtiment, la canicule rejoint désormais la neige, le gel ou le vent comme motif de chômage technique, ouvrant droit à des indemnisations en cas d’arrêt de chantier. Un décret publié le 28 juin vient d’élargir la liste des causes justifiant un tel arrêt, répondant ainsi à une demande ancienne des syndicats de la profession.

Désormais, lorsque Météo-France lancera une alerte vigilance canicule orange ou rouge (3 jours et 3 nuits de chaleur consécutifs), l’activité devra cesser sur les chantiers. Les salariés qui ne travailleront pas recevront 75 % de leur salaire fixe. L’entreprise sera indemnisée à 85 % de ce montant, via un fonds abondé par les entreprises du secteur. Les syndicats réclamaient aussi des protections en cas de pics de chaleur d’une journée, mais ils n’ont pas été entendus sur ce point.

La nouvelle réglementation ne devrait pas avoir de lourdes conséquences sur les cotisations des employeurs. En effet, les épisodes de gel ou de neige sont moins nombreux qu’autrefois, là aussi en raison du réchauffement climatique. On devrait donc assister à un simple transfert de l’utilisation des sommes versées depuis l’hiver vers l’été.

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