Cocktails au bord de la piscine à Dubaï, voitures de sport, jets privés… Ou, plus banalement, grignotage devant un jeu sur PC. De nombreux influenceurs du Web, au public souvent jeune, promeuvent des modes de vie et de consommation allant à rebours des recommandations pour la santé ou la planète. L’autorité de régulation de la publicité (ARPP) a donc réagi l’an dernier en créant le certificat de l’influence responsable. Elle vient d’annoncer avoir atteint la barre des 150 titulaires.
Ce certificat repose sur une démarche volontaire. Il aide les influenceurs à maîtriser le cadre légal et déontologique de leur activité, à faire preuve de transparence sur leurs partenariats commerciaux, à protéger leurs audiences et à se différencier auprès des marques.
Pour l’obtenir ? Il faut répondre en ligne à toute une série de questions, après s’être connecté à un cours d’une durée d’une heure. Nous avons testé le test, qui se révèle très sérieux. Les questions sont techniques et nécessitent d’avoir travaillé le sujet pour bien répondre.
Aux lauréats, l’autorité de régulation met à disposition une plateforme de mise en relation avec les marques. Elle intègre automatiquement les profils certifiés “influence responsable”. On compte parmi les premiers certifiés des noms comme Iris Mittenaere (mode), Noholita (style de vie) ou Bruno Maltor (voyage).