Peuvent mieux faire. Telle pourrait être, concernant les entreprises, la synthèse de l’édition 2023 du Grand Prix Diversité et Inclusion (le 9 mai) et de l’Inclusive Day (le 10). Les efforts sont réels, mais ils sont encore trop timides et trop peu visibles des collaborateurs.
Seules 20 % des entreprises françaises ont une approche stratégique de ces questions, selon une étude WorkDay. Pourtant, la prise de conscience des dirigeants est bel et bien là. C’est ce que rapporte un sondage OliverWyman pour Têtu : un dirigeant du CAC 40 sur deux affirme se pencher sur les questions de diversité et d’inclusion au moins une fois par trimestre. Ce décalage entre la perception et les actions tient à la difficulté qu’ont les dirigeants à avoir une vision claire des enjeux, au manque de formation des collaborateurs sur ces questions ainsi qu’au manque d’indicateurs et d’outils de mesure.
Du côté des salariés, ils sont deux tiers à trouver que leur entreprise s’engage sur les enjeux de diversité et d’inclusion… Mais la même proportion à considérer que cet engagement est avant tout un axe de communication. Selon la même enquête, menée par BVA People Consulting pour AFL Diversity, ces sujets sont clés pour l’attractivité des talents, la rétention des collaborateurs, et leur productivité. Près de la moitié des salariés seraient, en effet, prêts à démissionner en cas de désaccord avec les valeurs portées par leur entreprise. Chez les moins de 35 ans, ce chiffre grimpe à 54 %.