Un mois après la nomination de Gabriel Attal à Matignon, la liste des membres du gouvernement a enfin été rendue publique. Ils sont à présent 35. Pour avancer sur les nombreux chantiers environnementaux et climatiques, et tandis que la crise agricole a entraîné un certain recul sur les normes environnementales, le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires Christophe Béchu a reçu du renfort.
Il se voit épaulé par deux ministres délégués (Guillaume Kasbarian, chargé du logement, et Patrice Vergriete, chargé des transports) et un secrétaire d’État (Hervé Berville, chargé de la mer et de la biodiversité). Une autre ministre déléguée (Dominique Faure, chargée des collectivités territoriales et de la ruralité) et une autre secrétaire d’État (Sabrina Agresti-Roubalche, chargée de la ville) seront partagées avec le ministère de l’Intérieur.
Le rattachement de l’énergie à Bercy est désormais confirmé. Bruno Le Maire pèsera ainsi lourdement sur les questions écologiques. Dans le Journal officiel, il est précisé que Christophe Béchu devra s’occuper de la rénovation thermique des bâtiments ou de l’électrification des transports du secteur automobile « en associant le ministre de l’Économie ». En clair : la politique menée dépendra surtout du poids des ministres en place et de la volonté de l’exécutif.