Décarbonation, dépollution de l’eau, alternatives aux plastiques ou encore adaptation au réchauffement climatique : l’Europe fait la course en tête en matière d’innovation dans les greentech, les technologies propres. Selon un rapport publié le 28 avril par l’Office européen des brevets (OEB) et la Banque européenne d’investissement, plus de 750 000 inventions liées aux greentech ont été publiées dans les 39 pays de l’OEB entre 1997 et 2021. Mais la Chine talonne le vieux continent.
Si ce dernier bénéficie de la force de grands groupes industriels, d’un cadre réglementaire contraignant et d’un marché unique qui joue le rôle de catalyseur, il présente aussi des points faibles. Et devra les consolider s’il ne souhaite pas se faire dépasser.
Ainsi, la grande majorité des entreprises déposant des brevets dans les greentech comptent moins de 5 000 employés. Or, start-up et PME déplorent des difficultés d’accès au financement. De leur côté, les plus grandes souffrent de l’incohérence des réglementations, même au sein de l’UE. Enfin, la mise en relation des start-up technologiques avec les investisseurs peine à se faire à grande échelle.