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HOP veut mettre fin au casse-tête de la réparation des véhicules électriques

  • Auteur : Decade for Change
  • jeudi 25 avril 2024

“Si rien ne change, nous allons tout droit vers des voitures jetables en 2044” a alerté cette semaine Laetitia Vasseur, cofondatrice de HOP (Halte à l’obsolescence programmée). L’association vient de publier un rapport pointant la difficulté croissante à réparer les véhicules électriques.

Non seulement il n’existe pas de normes définissant la perte de capacité acceptable des batteries avec le temps, mais il s’avère souvent difficile pour les garagistes d’intervenir dessus. Pour réduire les coûts, certaines marques scellent les couvercles des batteries avec du silicone plutôt que de les visser, d’autres appliquent une résine entre le boîtier et les modules de batterie, ce qui les rend pratiquement irréparables.

Autre tendance qui préoccupe HOP : la production de carrosseries moulées d’une seule pièce, en lieu et place d’un assemblage de dizaines d’éléments, toujours par mesure d’économie. Conséquence : il faudra remplacer une partie importante du véhicule en cas de choc. Le mettre à la casse pourrait alors devenir plus rentable.

Enfin, l’informatisation croissante des voitures risque de limiter la possibilité d’y greffer des éléments ne provenant pas du constructeur originel, pour des raisons de compatibilité. L’association évoque aussi la menace d’une obsolescence logicielle rapide.

Hop réclame donc « un indice de réparabilité » des véhicules, la création de « normes de durabilité et réparabilité des batteries en Europe », voire une garantie décennale des accumulateurs, ainsi que la levée des obstacles à l’usage de pièces de réemploi.

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