La course aux talents, ces jeunes actifs aux compétences recherchées, ne baisse pas d’intensité. Dans la dixième édition de son indice mondial de compétitivité des talents, l’Insead met à jour son classement des pays les plus attractifs. Un classement où les pays européens sont surreprésentés et qui souligne un écart de plus en plus important entre pays riches et pauvres.
La Suisse conserve sa première place, suivie par Singapour et les États-Unis. La France arrive en 19e position, comme lors des deux éditions précédentes. Le pays a progressé dans la “production” de talents, passant du 9e au 7e rang. Il récolte les fruits de réformes menées en faveur de la formation et de l’apprentissage. Sa capacité à former tout au long de la vie est désormais considérée comme l’une des meilleures (3e place).
En revanche, la France n’est que 25e pour l’attractivité des talents à l’international. En cause ? Le manque de prévisibilité de notre système, davantage que sa fiscalité. Au moment où l’examen du projet de loi sur l’immigration démarre au Sénat, l’étude apporte sa contribution en estimant que l’Hexagone gagnerait à s’ouvrir davantage aux talents d’origine étrangère.