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L’avenir rose de l’électricité verte

  • Auteur : Decade for Change
  • jeudi 4 mai 2023

Des chiffres record et un motif d’espoir. 2022 pourrait être l’année du pic des émissions engendrées par le secteur électrique, ainsi que la fin de la croissance du recours aux énergies fossiles dans ce secteur, si l’on en croit les conclusions du rapport annuel du groupe de réflexion Ember. En 2022, le solaire et l’éolien ont représenté 12 % de la production mondiale d’électricité produite au niveau mondial en 2022. Si l’on additionne les énergies renouvelables avec le nucléaire, les sources bas carbone représentent désormais 39 % du mix énergétique.

Certes, le charbon demeure encore la première source d’électricité au monde. Mais la crise énergétique a entraîné une accélération dans les renouvelables. Pour la première fois en 2022, les investissements dans les énergies vertes ont fait jeu égal avec ceux menés dans les énergies fossiles. La baisse du recours à celles-ci pour l’électricité pourrait s’accélérer dès 2024.

L’Agence internationale de l’énergie a fixé pour objectif au secteur la neutralité carbone en 2040. Pour l’atteindre, éolien et solaire devront conserver la trajectoire qu’ils suivent depuis plus de dix ans. « Des taux de croissance annuels de 25 % pour le solaire et de 17 % pour l’éolien doivent être maintenus entre 2021 et 2030 », indique le rapport. Selon Ember, les gisements de croissance sont importants, notamment dans le solaire. Le rapport cite l’exemple de la Chine, qui a augmenté ses capacités de production en la matière de 66 % l’an dernier.

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