Une enquête mondiale menée auprès de 2 200 responsables du développement durable par le cabinet de recrutement Acre révèle qu’un tiers d’entre eux se disent insatisfaits des moyens dont ils disposent. Même si 65% des entreprises étudiées affirment être engagées pour plus de durabilité, les sondés expriment des doutes quant à leur capacité à respecter ces engagements.
D’un côté, ils peuvent rencontrer des difficultés à convaincre de la valeur que le développement durable apporte à leur entreprise. De l’autre, les sujets qu’ils ont à traiter sont de plus en plus étendus, leur discipline en constante évolution les amenant à interagir avec un nombre croissant de fonctions en interne.
Sans soutien de la part de leur direction pour accomplir un véritable travail de transformation, certains affirment avoir du mal à garder la tête hors de l’eau. D’autant que le développement durable n’est pas toujours leur seule mission : ils peuvent être en même temps responsables de la communication, des ressources humaines, ou de la stratégie.
Alors que l’épuisement professionnel gagne une partie d’entre eux, notamment en Asie, l’espoir pourrait venir de la convergence entre les méthodes et les normes de reporting environnemental, susceptible de leur simplifier la tâche.