D’un côté, plus d’un million de jeunes en France n’ont ni emploi, ni formation, ni stage. De l’autre, la transition écologique nécessite des millions d’emplois, mais peine à recruter. On parle de 2,8 millions de postes à pourvoir d’ici 2050, souvent dans des métiers manuels, accessibles sans diplômes, mais qui demeurent trop méconnus.
Le réseau des Écoles de la Transition Écologique (ETRE) propose aux jeunes de 16 à 25 ans éloignés de l’emploi des formations gratuites, durant de quelques jours à quatre mois, qui leur permettent de découvrir les métiers manuels de la transition : écoconstruction, agriculture durable, artisanat, énergie solaire, réparation de vélos…
1000 jeunes ont été formés en 2024. Près de 9 sur 10 sont ensuite retournés vers l’emploi, la formation, un stage ou du volontariat.
« Il faut former dès aujourd’hui aux métiers d’avenir, pour que le manque de compétences ne devienne pas le goulot d’étranglement de la transition écologique. » Cécile Gueguen – Responsable plaidoyer et communication