Selon le dernier baromètre de l’APEC (l’Association pour l’emploi des cadres), 84 % des dirigeants craignent d’avoir de plus en plus de difficultés à embaucher dans les mois à venir. En cause, l’exigence grandissante des salariés et l’évolution de leurs attentes en faveur d’un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Malgré les incertitudes liées à la situation internationale, 34 % des cadres déclarent vouloir entreprendre des démarches pour changer d’entreprise dans les 12 prochains mois. La pénurie de talents, qui incite les candidats à se montrer encore plus exigeants sur leur rémunération, pourrait contribuer à entretenir l’inflation.
Pour attirer des profils qualifiés, les entreprises ne veulent donc pas se contenter de jouer sur le montant du chèque et rivalisent d’imagination, accordant une place croissante aux avantages non salariaux. Télétravail à la carte, semaine de quatre jours, congés sabbatiques ou même… illimités et reposant sur la confiance, autant de dispositifs qui sont devenus courants et promettent d’impacter durablement les organisations.