Le climato-scepticisme ne sera-t-il bientôt qu’un mauvais souvenir ? Près de neuf habitants de la planète sur dix se disent convaincus qu’un dérèglement climatique est en cours. Mais si les populations réclament des actions et sont prêtes à accepter les solutions, les stratégies pour les mettre en place peinent à se structurer sur des bases communes.
Tel est l’enseignement principal de la deuxième édition du baromètre de la transformation écologique mené tous les deux ans par Veolia, avec le cabinet d’études Elabe, dans 26 pays des cinq continents. L’échantillon retenu couvre plus de la moitié de la population mondiale.
Partout, les craintes montent. Les deux tiers des répondants se sentent vulnérables à un risque sanitaire engendré par le dérèglement climatique, que ce soit une maladie infectieuse, la pollution, une baisse de qualité de l’alimentation ou un problème de santé mentale. Dans une proportion à peu près équivalente, les sondés se disent prêts à modifier leurs habitudes ou à accepter un coût légèrement plus élevé en faveur d’une solution préservant leur santé. Ils estiment que ne rien faire coûtera plus cher à l’humanité que l’action écologique.
Il est à noter que ces chiffres globaux sont les mêmes pour la population française. Ce baromètre a vocation à évaluer le niveau global et local d’acceptabilité des solutions écologiques existantes, et à découvrir les freins à lever et les leviers à actionner pour les mettre en œuvre.