À moins de deux mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, le Comité d’Organisation (COJOP) publie un rapport d’étape sur les premiers résultats de sa stratégie visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre de ces Jeux.
L’édition 2024 a été annoncée comme “historique” pour le climat. Tony Estanguet, à la tête du COJOP, indique que l’objectif de 1,5 million de tonnes de gaz à effet de serre était « en bonne voie d’être atteint » (soit deux fois moins que la moyenne des jeux de Londres 2012 et Rio 2016. Un chiffre qu’il faut rapporter à l’ensemble des émissions françaises (373 millions de tonnes en 2023).
Parmi les principaux postes de réduction : les infrastructures, le transport des millions de spectateurs ou encore la pollution due à la consommation. Le maître d’ouvrage du village des athlètes et des médias mentionne notamment l’utilisation d’ossatures en bois, de béton « bas carbone » et de matériaux recyclés ayant permis de réduire de plus de 30% les émissions de GES au mètre carré par rapport à un chantier classique.
Georgina Grenon, directrice de l’excellence environnementale, reconnaît aussi certains manques dans ce rapport d’étape : le parcours de la flamme olympique ou encore l’empreinte carbone des déplacements des spectateurs au cours des cinq premiers mois de l’année 2024 n’ont pas été pris en compte. Pour connaître le bilan complet, il faudra attendre la fin des Jeux et la publication du rapport d’évaluation final, fin octobre.