À partir du 1er janvier 2024, les entreprises devront déclarer les conséquences de leur activité sur la biodiversité et de quelle façon elles compenseront leur activité dans le temps. Mais il semble que la majorité des responsables ESG ne soient pas prêts à se conformer aux nouvelles exigences de la directive CSRD sur le reporting de durabilité. Telle est la principale conclusion d’une enquête menée par le cabinet VinciWorks, spécialisé dans la formation aux questions de conformité, menée auprès de 175 d’entre eux en Europe.
Un tiers a prévu de se pencher sur le sujet au cours des six prochains mois, ce qui pourrait se révéler trop tardif. Ils sont 77 % à n’avoir encore rien entamé. La Commission européenne a estimé qu’au total environ 50 000 entreprises seraient assujetties à cette réglementation, dans sa première phase d’application, contre 11 600 auparavant avec la précédente directive NFRD sur le reporting extra-financier. La CSRD s’appliquera en 2024 aux organisations déjà soumises à la NFRD. Les entreprises de plus de 250 salariés ou de 20 millions d’euros de total de bilan ou 40 millions d’euros de chiffre d’affaires net seront concernées à partir de 2025. Puis les PME cotées en bourse dès 2026.
Interrogés sur leurs préoccupations, la moitié des répondants ont déclaré qu’ils se trouvaient confrontés à d’importantes difficultés pour collecter les données auprès de leur chaîne d’approvisionnement.