Les supermarchés low-cost, symbole de déclassement ?

L’annonce le 8 novembre dernier par Carrefour du lancement en France de la chaîne de supermarchés low-cost brésilienne Atacadao a créé la surprise.

Elle n’est pas pourtant pas si étonnante que cela dans le contexte d’inflation que connaît le pays. Les enseignes de hard discount comme Aldi ou Lidl connaissent un regain de popularité depuis la pandémie. La première représente aujourd’hui 2,7 % de parts de marché et la seconde 7,4 %. Toutes ouvrent chaque semaine de nouveaux magasins.

Selon Les Échos, ce développement rapide entérine un certain déclassement de la société française. Tandis que les plus aisés continuent de se tourner vers les supermarchés de proximité ou les magasins bio, accédant ainsi à des produits de meilleure qualité mais plus onéreux, les classes modestes n’ont plus le luxe du choix.

Le temps semble s’éloigner où la grande distribution traditionnelle rassemblait sous le même toit toutes les classes sociales. Même si, au Brésil, Atacadao n’est pas réservé aux favelas et connaît aussi un franc succès auprès des classes moyennes.