Mieux accueillir les collaborateurs transgenres, prochain défi des entreprises ?

Seulement 2 collaborateurs transgenres et non-binaires* (TNB) sur 10 ont effectué leur coming-out au travail, selon une récente étude du BCG. Parce qu’il s’agit d’un enjeu d’inclusion et de qualité de vie au travail, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à se pencher sur les problématiques rencontrées par les personnes concernées.

Cacher sa véritable personnalité, souvent par crainte de réactions et de conséquences négatives, n’est pas un acte anodin. Le simple fait de raconter son week-end à la machine à café peut se transformer en situation d’inconfort. Le climat demeure lourd : près d’un collaborateur TNB français sur deux (43 %) déclare avoir été victime de harcèlement et / ou d’agression sexuelle au travail.

Cependant, la situation évolue. De nombreuses entreprises, accompagnées par des acteurs comme l’association l’Autre Cercle ou Têtu Connect, élaborent des plans d’actions concrets afin de favoriser l’inclusion. Les solutions peuvent aller du respect du prénom d’usage et du pronom souhaité, jusqu’à la mise en place de sessions de formation ou encore l’ouverture de toilettes non-genrées.

Globalement, les démarches visant à mieux inclure la communauté LGBT+ dans les entreprises progressent. À l’occasion du mois des fiertés, une étude menée par Ipsos a estimé le nombre de personnes LGBT+ en France à 10 % de la population (22 % pour la Gen Z, née entre 1995 et 2010, et seulement 4 % pour les baby-boomers).

*Ne se reconnaissant pas dans le sexe qui leur a été assigné à la naissance.