Moins de bavette, c’est bon pour la santé et pour la planète

450 grammes par semaine, toutes viandes confondues (soit quatre repas carnés par personne), pour concilier à la fois santé et climat. Telle est la recommandation émise par la Société française de nutrition et le Réseau Action Climat dans une étude publiée mardi 20 février. Les deux associations proposent d’enrichir la future déclinaison du Programme National Nutrition Santé (PNNS) avec des recommandations tenant compte des conséquences environnementales de l’alimentation – qui peuvent révéler des surprises comme le montre cette autre étude singapourienne.

Le PNNS préconise actuellement de consommer au maximum 500 grammes de viande rouge et 150 grammes de charcuterie par semaine, tout en privilégiant la volaille. Mais ces chiffres ont été établis selon des critères exclusivement sanitaires.

Les Français mangent en moyenne 700 grammes de viande par semaine (deux fois la moyenne mondiale). Leur alimentation représente 22 % de l’empreinte carbone nationale. L’étude relève qu’une diminution de cette consommation, dans le cadre des objectifs climatiques nationaux, ne remettrait pas en question notre production. En effet, plus de 30 % de la viande consommée en France en 2022 est importée, chiffre qui monte à plus de 50 % pour le poulet. Pour le Réseau Action Climat, ce changement devra s’accompagner de politiques visant à orienter la demande vers de la viande de meilleure qualité et produite en France de manière plus durable