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Pas merci pour le chocolat

  • Auteur : Decade for Change
  • mardi 2 avril 2024

Près de 5% d’augmentation du prix du chocolat pour ces fêtes de Pâques, jusqu’à 11% sur certaines références. Si cette hausse s’explique d’abord par celle du prix du sucre et de l’énergie, elle ne semble pas près de retomber. Car le dérèglement climatique a des conséquences directes et de long terme sur le prix de son premier ingrédient : le cacao.

Environ 60% de la production mondiale provient d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire et Ghana). Ces derniers mois, une vague de chaleur humide a détruit les récoltes et considérablement réduit les rendements. Résultat : le cours mondial du cacao a bondi de 162% en un an. Son prix a atteint 10 000 dollars la tonne cette semaine.

Les fabricants français multiplient les ajustements afin de juguler l’inflation. Moules repensés, packagings plus simples ou remplacement de certaines machines leur permettent de ne pas modifier leurs recettes.

Mais ces astuces ont leurs limites et les prix, à peu près contenus pour Pâques, risquent d’augmenter davantage pour les fêtes de fin d’année. Les regards des gourmands se tournent à présent vers l’Amérique latine, qui pourrait profiter des difficultés des producteurs africains pour reprendre des parts de marché. Ses planteurs misent sur des rendements bien plus élevés qu’en Afrique grâce à une variété hybride de cacao, la CCN51, plus résistante.Près de 5% d’augmentation du prix du chocolat pour ces fêtes de Pâques, jusqu’à 11% sur certaines références. Si cette hausse s’explique d’abord par celle du prix du sucre et de l’énergie, elle ne semble pas près de retomber. Car le dérèglement climatique a des conséquences directes et de long terme sur le prix de son premier ingrédient : le cacao.

Environ 60% de la production mondiale provient d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire et Ghana). Ces derniers mois, une vague de chaleur humide a détruit les récoltes et considérablement réduit les rendements. Résultat : le cours mondial du cacao a bondi de 162% en un an. Son prix a atteint 10 000 dollars la tonne cette semaine.

Les fabricants français multiplient les ajustements afin de juguler l’inflation. Moules repensés, packagings plus simples ou remplacement de certaines machines leur permettent de ne pas modifier leurs recettes.

Mais ces astuces ont leurs limites et les prix, à peu près contenus pour Pâques, risquent d’augmenter davantage pour les fêtes de fin d’année. Les regards des gourmands se tournent à présent vers l’Amérique latine, qui pourrait profiter des difficultés des producteurs africains pour reprendre des parts de marché. Ses planteurs misent sur des rendements bien plus élevés qu’en Afrique grâce à une variété hybride de cacao, la CCN51, plus résistante.

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