Pour agir en faveur de l’écologie, les Français font plus confiance à leurs maires qu’à leurs pairs

Limiter le réchauffement climatique ? Plus d’un Français sur deux doute que cela soit réellement possible. Cette tendance défaitiste a été révélée par l’édition 2025 du baromètre de la transformation écologique, que viennent de rendre public Elabe et Veolia. Si la prévention est jugée utile par une proportion équivalente de sondés, elle n’est pas perçue pour autant comme un mode d’action clé de la transition.

Malgré les incertitudes, la résignation ne l’emporte pas. Une majorité de Français se dit prête à payer plus cher pour voir se généraliser des solutions comme la dépollution des sols, le recyclage des batteries ou la production locale d’énergie décarbonée. Et pour les mettre en œuvre, ils font en priorité confiance (63 %) aux collectivités locales (régions, départements ou communes). C’est une particularité hexagonale. À l’échelle européenne, ce chiffre est en moyenne de 47 %.

Reste que la confiance populaire dans l’action écologique peut se voir largement renforcée. D’où l’idée développée ces derniers mois par le WWF qu’il faut en parler autrement. En interrogeant 10 000 personnes et en travaillant avec un cercle de réflexion, l’ONG a, dans ce but, conçu quatre « récits »susceptibles de rendre l’écologie plus accessible et fédératrice. Elle souhaite montrer qu’elle nous concerne tous directement, qu’elle est un enjeu de souveraineté, qu’elle est une dimension de notre patrimoine et que ne rien faire coûtera plus cher que d’agir.

À l’approche des élections municipales, WWF entend convaincre les électeurs et les candidats de s’emparer plus largement du sujet.