La chaleur augmente les comportements violents, ainsi que le nombre de tweets haineux. Aux États-Unis, ils sont 15 à 20 % plus nombreux quand la température maximale atteint 35 °C que lorsqu’elle plafonne à 18 °C. On pourrait croire que les manifestations du réchauffement climatique inciteraient les individus à agir de façon constructive. Une étude menée par les chercheurs de l’université de Cambridge montre que l’on en est assez loin.
Un chiffre : la proportion de climatosceptiques sur Terre a légèrement augmenté au cours des quatre dernières années, alors que le rythme des catastrophes climatiques s’accélérait. Comme l’explique un article du site The Conversation, l’un des premiers réflexes des populations confrontées à des pénuries alimentaires causées par de mauvaises récoltes pourrait être de revendiquer davantage d’aides de la part des pouvoirs publics, plutôt que des politiques structurantes.
D’ici à 2050, le réchauffement planétaire risque également d’entraîner la migration de plus de 215 millions de personnes et de creuser les inégalités. Un terreau fertile, affirme l’article, pour les tensions sociales et la montée des régimes autoritaires, ceux-là étant les moins enclins à lutter contre le changement climatique et ses effets.