Les ONG Greenpeace, Notre Affaire à Tous et Oxfam, ainsi que onze citoyens sinistrés, ont annoncé mercredi avoir déposé un recours devant le Conseil d’État pour obliger le gouvernement à renforcer sa politique en matière d’adaptation au changement climatique. Une première au niveau européen.
Cette démarche fait suite à la présentation en mars par le gouvernement du troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3), jugé « notoirement insuffisant ». Face aux catastrophes qui se multiplient, « les réponses de l’Etat sont trop faibles, trop lentes, trop injustes », estiment les requérants dans une lettre ouverte au président et au Premier ministre.
Il va pourtant falloir accélérer, car les risques augmentent. Le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan vient d’ailleurs de formuler une proposition choc dans son rapport publié le 12 juin dernier : s’inspirer de la construction de la Sécurité Sociale pour dessiner une nouvelle solidarité climatique. Face aux menaces qui pèsent sur le régime Catastrophes Naturelles, il a esquissé trois scénarios, dont le plus ambitieux propose une « socialisation complète et universelle » des risques climatiques touchant les logements. À la clé, une couverture automatique des ménages par l’« État assureur » en échange de « cotisations climatiques » qui remplaceraient les primes d’assurance.
La mesure est évidemment à même de braquer les assureurs, qui l’estiment déjà irréaliste et dangereuse pour les finances publiques. Mais elle a, avant tout, vocation à susciter un débat le plus large possible.Les ONG Greenpeace, Notre Affaire à Tous et Oxfam, ainsi que onze citoyens sinistrés, ont annoncé mercredi avoir déposé un recours devant le Conseil d’État pour obliger le gouvernement à renforcer sa politique en matière d’adaptation au changement climatique. Une première au niveau européen.
Cette démarche fait suite à la présentation en mars par le gouvernement du troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3), jugé « notoirement insuffisant ». Face aux catastrophes qui se multiplient, « les réponses de l’Etat sont trop faibles, trop lentes, trop injustes », estiment les requérants dans une lettre ouverte au président et au Premier ministre.
Il va pourtant falloir accélérer, car les risques augmentent. Le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan vient d’ailleurs de formuler une proposition choc dans son rapport publié le 12 juin dernier : s’inspirer de la construction de la Sécurité Sociale pour dessiner une nouvelle solidarité climatique. Face aux menaces qui pèsent sur le régime Catastrophes Naturelles, il a esquissé trois scénarios, dont le plus ambitieux propose une « socialisation complète et universelle » des risques climatiques touchant les logements. À la clé, une couverture automatique des ménages par l’« État assureur » en échange de « cotisations climatiques » qui remplaceraient les primes d’assurance.
La mesure est évidemment à même de braquer les assureurs, qui l’estiment déjà irréaliste et dangereuse pour les finances publiques. Mais elle a, avant tout, vocation à susciter un débat le plus large possible.