Il est encore difficile pour les managers britanniques d’avoir un avis définitif sur les bienfaits de la semaine de quatre jours, mais les résultats des premières expérimentations seraient positifs. Après l’Islande, l’Espagne , la Belgique ou encore la Suède, c’est ainsi au tour du Royaume-Uni de tester à très grande échelle cette nouvelle organisation. Au total, près de 3 000 salariés de l’hôtellerie-restauration, de start-ups ou d’entreprises de la finance disposeront d’une journée de repos supplémentaire par semaine, sans perte de salaire, grâce à une gestion du temps de travail largement repensée. À l’issue de cette période, les entreprises d’outre-Manche détermineront l’impact de l’expérience, qui intervient dans le cadre d’une vaste étude menée sous l’impulsion de l’association 4 Day Week Global.
Les retombées sont attendues tout d’abord sur le plan écologique, grâce à la diminution du nombre de trajets domicile-travail, mais aussi sur le plan de la santé des collaborateurs : réduction des arrêts maladie, meilleur équilibre vie professionnelle – vie personnelle, stress réduit, etc. Une telle initiative est également une façon de rendre une marque-employeur plus attractive.
En France, plus de 6 Français sur 10 seraient prêt à adopter la semaine de quatre jours. Les quelques entreprises ayant franchi le cap constatent des hausses de productivité. Mais les initiatives en la matière demeurent timides et ravivent le vieux débat sur la pertinence des 35 heures.