De technicien de centrale thermique à agent de maintenance d’éolienne, la reconversion n’est pas simple. La crise climatique accélère pourtant l’évolution d’un grand nombre d’emplois. En France, les métiers liés à la transition environnementale représentent déjà 14,5 % de l’emploi, toutes professions confondues, selon le Ministère de la transition écologique. De son côté, le collectif Pour un Réveil Écologique vient d’identifier plusieurs professions qui n’attirent plus les nouveaux talents et pourraient disparaître dans les prochaines années – des « métiers échoués ». C’est notamment le cas des ingénieurs pétroliers, des hôtesses de l’air, des data scientists dans la pub et de toute fonction incitant à la surconsommation.
Ce grand renouvellement se dessine déjà dans l’industrie chimique, plus grosse émettrice de gaz à effet de serre. La transition verte de cette activité pourrait créer 29 millions d’emplois, tout en doublant le turnover. Dans le secteur de l’énergie, on remarque que désormais plus d’un emploi sur deux concerne les renouvelables. Près de 16 millions de travailleurs dans le monde devraient ainsi voir leurs fonctions évoluer au profit de ces énergies propres dans les années à venir.